En préparant cet article, je ne peux pas m’empêcher de penser à ce proverbe africain qui dit : « Il faut tout un village pour élever un enfant ». Selon le site Wikipédia, ce proverbe sous-entend que la communauté tout entière « doit interagir avec les enfants pour que ces derniers puissent vivre et grandir dans un environnement sain et sûr ». En d’autres termes, les villageois aident à prendre soin des enfants.
- À Lunyoro (Bunyoro), il y a un proverbe qui dit : « Omwana takulila nju emoi ». La traduction littérale est la suivante : « Un enfant ne grandit pas dans un seul foyer ».
- À Kihaya (Bahaya), il y a un dicton qui dit : « Omwana taba womoi ». Dans la langue de Molière, cela signifie : « Un enfant n’appartient pas à un seul parent ou à un seul foyer ».
Comment l’église peut-elle répondre au mieux aux besoins de toutes les familles en aidant les parents à élever leurs enfants ? En quoi consistent les rôles des parents et de l’église dans le cadre du « village » spirituel ?
Rôles et ressources
En tant que parents, notre responsabilité première est de faire connaître Jésus à nos enfants. Bien que l’église puisse aider en ce sens, la vie spirituelle de nos enfants doit prioritairement s’établir à la maison. À la page 510 de Jésus-Christ, nous lisons : « Les enfants ont besoin de recevoir une éducation spirituelle et les parents ne doivent pas manquer une seule occasion de former leur caractère à la ressemblance de celui du Christ ».Les parents doivent par ailleurs se rappeler que leur responsabilité ne s’arrête pas au moment où ils entrent dans l’église. Ils ne doivent jamais présumer qu’ils peuvent laisser « quelqu’un d’autre s’occuper de leurs enfants ». Les parents doivent toujours savoir où se trouve leur enfant et savoir qui se trouve à ses côtés. Même au sein de l’église, les prédateurs peuvent se présenter sous de nombreuses formes et de nombreux niveaux de dangerosité, et une vigilance constante s’avère nécessaire.
L’église joue également un rôle et doit prendre au sérieux sa responsabilité en matière de protection des enfants. En évoquant la responsabilité du président en tant que signataire des lois, le président des États-Unis, Harry Truman, a déclaré : « la responsabilité commence ici (The buck stops here) ». Pour le pasteur et le conseil d’administration de l’église, la « responsabilité » leur incombe lorsqu’il s’agit de fournir un environnement sûr aux enfants dont ils ont la charge.
Cela commence par une supervision appropriée, depuis la salle de classe de l’école du Sabbat jusqu’aux sorties des jeunes, et tout ce qui se trouve entre les deux. Faire appel à deux adultes pour superviser chaque situation constitue une bonne pratique à suivre. Par contre, certaines activités plus risquées requièrent un quota d’adultes plus élevé. Les directives d’ARM en matière de supervision des jeunes vous expliquent comment superviser intégralement leurs activités.
Quelques conseils pratiques à considérer
- Créer une politique de contrôle d’entrée et de sortie s’appuyant sur :
- un personnel correctement formé,
- un ou des points de dépôt et de récupération,
- les autorisations, les personnes à contacter en cas d’urgence et des vérifications autorisées.
- Procédure de gestion des entrées et sorties.
- Plan d’intervention d’urgence
- Créer un plan proactif de protection de l’enfance et apprendre les quatre étapes clés de la prévention concernant les maltraitances envers les enfants :
- l’examen des locaux,
- la gestion du personnel,
- la protection des enfants,
- l’analyse des programmes.
Ressources supplémentaires:
- Points de contact tactiles sécuritaires
- End It Now - Campagne de la Division nord-américaine pour aider à briser le cycle de la violence
Références
Campagne de la Division nord-américaine pour aider à briser le cycle de la violence - by Kegan Mosier | Sep 4, 2015 | Cornerstone Christian Counseling - https://christiancounselingco.com/dont-blame-the-church-take-responsibility/
Crédits d'image: iStock/FatCamera